COMPTE-RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 9 OCTOBRE

CONSEIL MUNICIPAL DU 9 OCTOBRE 2015

Aménagement de la rue Baron de Chantal.

LECLERC acquiert  un terrain  près de la piscine.

Nouvelle compétence pour la CDC : élaboration des PLU et cartes communales

Transfert de charges office du tourisme

Nb d’élus présents : 16 au début et 17 à mi-séance. 

Pouvoirs : Mme  Martin à M. Clouet, Mme  Couzet à M..Déchelette,

  1. Le Baron à M. Bednarek mais rejoindra le conseil en cours de séance.

Secrétaire de séance : Luc de la Tranchade.

Approbation du compte-rendu du conseil  municipal du 11 Septembre 2015

«  Avis Favorable » unanimité

 URBANISME

Déclaration d’aliéner. Rapporteur : M. le Maire

Deux DIA seulement : une maison importante sur un terrain de 832m2, rue  Carnot pour 1 400 000 € et une maison, rue de l’ancien four à Chaux : 325 000€

Pas de préemption «  Avis Favorable » unanimité

Droit de délaissement de la parcelle AR57 grevée  d’un emplacement réservé. Rapporteur : M. le Maire

La société SIDORE  (LECLERC) demande à la commune d’exercer son droit de délaissement  ou d’acquérir la parcelle cadastrée section AR n°57 grèvèe au POS d’un emplacement réservé  n°7 dont l’objet était l’aménagement du carrefour pour la piscine. Le carrefour a été fait sans toucher à la parcelle. L’emplacement réservé est donc inutile. Le prix de vente de la parcelle : 206 100 € pour une superficie de 458m2.

Le maire propose d’exercer le droit de délaissement  de la commune et ne pas acheter la parcelle.

«  Avis Favorable » unanimité

Nos commentaires :

 Nous avons déjà noté dans les précédents conseils que le centre Leclerc achetait  tout ce qui se vendait dans la partie Est de la zone artisanale. La conséquence, c’est qu’aucun artisan ne peut venir s’installer à Saint-Martin. Aucun conseiller municipal n’a souligné l’accaparement de la ZA par le centre Leclerc au détriment des artisans locaux. Résultat nous aurons un  grand  centre Leclerc dont la taxe professionnelle (CFE) ira à la CDC mais plus de nouveaux artisans. La commune  pouvait préempter ce terrain avec un projet de pépinière d’entreprises à qui elle pouvait sous-louer ou vendre des parcelles. Sur un certain nombre d’années, l’opération pouvait être même bénéficiaire.  La commune aurait pu faire une étude pour connaitre la faisabilité de l’opération mais elle n’a rien fait. Le problème de l’installation  des artisans en ZA devrait  la concerner !!!!

Modification simplifiée du POS : information donnée au conseil. Rapporteur : M. le Maire

L’Intermarché projette une extension qui prévoit une augmentation de la surface du  bâti et de la surface de vente.

Le règlement du POS gêne le projet parce qu’il  impose  que « le faîte des toitures doit  être sensiblement parallèle à l’axe de la voie »   . Le règlement du POS doit  être modifié.

Le maire informe donc le conseil qu’il va procéder à une modification simplifiée du POS : il va établir le projet de modification, le transmettre aux personnes publiques associées et le mettre à disposition de la population pendant un mois. Il fera un bilan des observations et demandera au conseil de l’approuver.  Aujourd’hui, il informe mais n’a pas à demander l’avis du conseil pour lancer cette procédure.

«  Avis Favorable » unanimité

Nos commentaires :

 C’est naturellement une procédure légale qui permet à un maire de lancer une  modification du POS sans l’approbation du conseil. Pourquoi le législateur n’a-t-il pas imposé l’avis du conseil pour lancer une telle procédure ?  Difficile à savoir mais on peut supposer que c’était pour donner plus de pouvoirs aux maires puisque l’avis du conseil ne retarde pas la procédure. Heureusement que le conseil doit approuver cette modification  sinon  les règles du POS seraient confiées à une seule personne.

Il y a dans la procédure simplifiée du POS une mise à disposition du projet mais il n’y a pas de nomination de commissaire enquêteur. Il n’y a donc plus de personne  neutre : on a donc confié au maire qui a écrit le projet, de faire lui-même le bilan des observations et de conclure. Cette procédure est  étonnante dans une démocratie  et ne devrait pas être utilisée.

Aucun conseiller n’a demandé à voir le projet présenté par Intermarché. Espérons que le jour où ils approuveront le projet de modification, il y aura un conseiller qui  le demandera.

FINANCES

Remboursement de stationnement. Rapporteur : M. Bednarek

Une personne a payé 19,50 € un stationnement alors qu’elle devait payer 4.50€ avec la gratuité à partir de  20h. Il y a donc erreur de programmation de la barrière. La commune va rembourser 15€

«  Avis Favorable » unanimité

Délégation au maire pour les remboursements d’erreurs de tarifs. Rapporteur : M. Bednarek

A.Bednarek demande au conseil  une délibération d’ordre général pour pouvoir rembourser les erreurs de tarification des horodateurs et du stationnement en général sur la commune.

«  Avis Favorable » unanimité  jusqu’à 60 euros

Nos commentaires :

La délégation  au Maire est un abandon de  pouvoir par les conseillers municipaux. Il est important que chaque conseiller sache  ce que  la commune  dépense ou reçoit.   Est-on sûr que le conseil soit d’accord avec toutes les décisions de remboursement  du maire ou de l’adjoint aux finances ?

Remboursement marché nocturne : Rapporteur : M. Bednarek

Un forain, inscrit au marché nocturne du Port  pour Juillet et Aout a décidé de plier bagages fin Juillet, son emplacement étant envahi par les vélos.

Il aurait dû payer pour 2 mois : 840 €

Il a donc versé 420 € à la commune, mais celle-ci lui réclame 44 € de plus car le tarif pour un seul mois est de 464 €

Aire de camping car : demande de remboursement : Rapporteur : M. Bednarek

La demande de remboursement émane d’un couple qui a payé deux fois à quatre minutes d’intervalle le stationnement sur l’aire de camping-car parce qu’ils n’ont pas eu le temps de rentrer ! Ils demandent 10€ à la commune.

«  Avis Favorable » unanimité

Musée E Cognacq : Tarif pour une cuisson dans le four à céramique : Rapporteur : M. Bednarek

Des particuliers demandent à faire cuire leurs céramiques dans le four du musée.

Le conseil accepte au tarif suivant : 2€ par pièce si le four est utilisé par le musée en même temps. 15€ quel que soit le nombre de pièces si le four est mis en fonctionnement pour le particulier uniquement (le tarif dans les ateliers professionnels est de 15 à 20 €)

ADMINISTRATION GENERALE

Modification des statuts de la Communauté de communes : définition de l’intérêt communautaire de la CDC de l’île de Ré : Rapporteur M. le Maire

D’après la loi du 27 janvier 2014 dite loi MAPTAM, l’intérêt communautaire est déterminé par  la majorité des deux tiers du Conseil Communautaire sans qu’il soit besoin de consulter les communes membres et sans qu’un arrêté préfectoral soit nécessaire.

«  Avis Favorable » unanimité

Notre  commentaire :

Voilà une loi qui enlève aux conseils municipaux un pouvoir de  décision

C’est ce qu’a fait remarquer M. JAFFARD

Modification des statuts de la CDC de l’île de Ré : transfert de la compétence en matière de PLU, de documents d’urbanisme en tenant lieu et de carte communale. Rapporteur M. le Maire

La loi ALUR prévoit que les communautés de communes deviendront compétentes de plein droit en matière de planification  d’urbanisme (PLU, documents d’urbanisme, ou carte communale) dans le délai de 3 ans donc avant le 27 mars 2017 mais qu’elles peuvent le décider avant cette date. Cela veut dire qu’un Plan Local d’Urbanisme  sera élaboré à l’échelle de la CDC et s’appliquera à chaque commune. Ce PLU est donc intercommunal, c’est pour cela qu’on  l’appelle PLUi. La CDC prévoit de lancer la procédure du PLUi dès la fin de l’année.

Le PLUi va donc établir les règles d’urbanisme des communes selon la spécificité de celles-ci mais le pouvoir de signer les documents d’urbanisme  reste du  ressort du maire de chaque commune.

Intervention de M. DE LA CROUEE : » que devient notre modification de PLU  et  notre  contrat avec le cabinet d’études ? »

Réponse de M. Le Maire : « la procédure  de modification de notre PLU s’arrête au 31/12/2015 donc nous allons régler le cabinet d’études pour son travail. Un autre cabinet sera choisi par la  CDC. »

M.JAFFARD  donne une précision importante : « C’est la CDC qui récupère les cabinets d’études des communes, qui négocie avec eux et  les paie, et les communes remboursent. Jusqu’à l’approbation du PLUi, notre POS (qui n’est pas encore PLU) reste valable donc la loi ALUR ne s’applique pas  contrairement à ce que certains maires prétendent ».

Intervention de M. DE LA CROUEE : « normalement il reste à régler 8000€ plus les pénalités ».

«  Avis Favorable » unanimité

Notre commentaire

Suite à l’annulation du SCOT de l’île de Ré par le tribunal  administratif de Poitiers, l’île  se retrouve sans document d’urbanisme intercommunal, il est donc  logique de passer directement au plan local d’urbanisme intercommunal, obligatoire en 2017, au lieu de se lancer dans une nouvelle procédure de SCOT.

Le conseil n’a pas hésité à approuver  cette modification et nous pouvons l’en féliciter.

Attribution de compensation  relative au transfert de charges en matière d’accueil touristique. Rapporteur M. le Maire

 

(La CDC va recevoir la taxe de séjour de toutes les communes mais les offices de tourisme restent à la charge des communes. La CDC va donc reverser à chaque commune  ce que lui coûte son OT. Ce transfert de charges est évalué à 543 389€ pour l’ensemble des communes de l’île.

Une Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées (CLECT) a donc été créée, composée des maires des communes. Cette CLECT est chargée de garantir l’équité du traitement  et la méthode d’évaluation  des charges transférées, de proposer une méthodologie  d’évaluation et de veiller à son application.)

La délibération  demandée porte sur les réponses aux deux questions :

Est-ce qu’on est d’accord avec le rapport d’évaluation des charges établi par la CLETC que chaque conseiller devait avoir.

Est-ce qu’on autorise le Maire à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution  de cette délibération.

Avant le vote  un débat est lancé par les 3 membres de l’opposition  auquel va se joindre  G. de la Crouée.:

Intervention de Mme CELERIER : Il n’a pas été compté le fait que l’on donne plus de bâtiments que les autres communes  à la CDC (200m2). A-t-on bien évalué le montant des charges qui restent de  la commune : animations, feux d’artifice  etc. ?

Intervention de M.JAFFARD :

« Le transfert n’a pas été anticipé. Pourtant, lors du conseil de décembre 2014 nous avions tiré le signal d’alarme.

Je cite le texte de notre intervention en conseil de fin 2014 : « Directement ou indirectement l’OT coute au moins 100 000€ à la commune. A la veille de la prise de compétence tourisme par la CDC faisons en sorte de récupérer tout ou partie de cette somme ».

«  Rien n’ayant été fait nous en subissons aujourd’hui les conséquences.

Dans ce transfert de charges certains éléments n’ont pas ou mal été pris en charge.

L’immobilier non chiffré ni en valeur marchande ni en valeur locative. Pour mémoire il s’agit de 200 M² sur le port .

Les animations resteront à la charge de la commune à savoir :

Les feux d’artifice – Les brocantes – Le marché de Noël – La fête de la mer – Les animations l’été

Comment seront-elles financées ? Qui se chargera de les organiser ?

L’effort de Saint Martin est le plus important de toutes les communes. D’après les chiffres 2014 :

Taxe de séjour transférée Saint Martin 26%

Locaux mis à disposition Saint Martin 23% des surfaces.

En 2015 la commune n’a pas versé de subvention. La totalité des animations a donc été financée par la taxe de séjour. Les 20 000€ restant à la commune seront bien insuffisants pour en assurer le financement.

La part devant rester à la commune se situe à 80 000€ en fourchette basse.

Je précise que nous sommes pour le transfert de la compétence Tourisme, mais pas pour le transfert de charge au niveau fixé aujourd’hui.

Nous voterons donc contre ce transfert de charges.

J’ajoute que celui-ci pourrait faire l’objet d’un recours au tribunal administratif avec toutes les chances d’être gagné.

Nos commentaires :

Effectivement, le transfert des charges a été calculé comme suit : la CDC prend toute la taxe de séjour de la commune, c’est 26% du total de toutes les taxes des communes compte tenu de notre tarif et de la durée de la perception  et ne reverse à la commune que 20  000€. C’est ce chiffre que HP Jaffard conteste puisqu’il l’évalue  au moins à 80 000€.  Si la commune accepte, c’est 60 000€ que l’on perd tous les ans.

Le maire rappelle que « l’EPIC (notre OT) va disparaitre pour rejoindre la CDC par le transfert de la compétence tourisme. Nous sommes une station classée jusqu’en 2017. Cela apporte des avantages : la DGF de l’Etat est plus importante que dans une commune non classée, les droits de mutations que nous  percevons parce que nous sommes classés, nous rapportent des sommes non négligeables.   En 2012 : 503 596 €,  en 2013 : 344 000 €, et en 2014 :303 000 €.

Dorénavant, pour rester station classée,  il faut passer en 1ere catégorie. Nous ne pourrons pas en 2017  avoir tous les critères  d’une 1ere catégorie. Le passage de notre OT  à la  CDC nous permettra d’avoir une chance de conserver ce classement, en s’appuyant sur cette structure. »

Intervention de M. LAGARDE : « Toutes les autres communes gardent au moins 50% de leur taxe de séjour. Dans le budget de l’OT, nous avons bien fait de retirer la subvention de 20 000 euros pour le festival de jazz  car avec les  20 000€  reversés par  la CDC, comment pourra-t-on financer les feux d’artifice, les animations et le festival de jazz ? »

Intervention de M. DE LA CROUEE : » Je pense que Saint-Martin va participer pour 32.5% au total de la taxe de séjour perçue par la CDC : le tiers ! Or nous n’aurons pas de compensation pour les feux d’artifice, sur la révision en 2016, il n’y a pas de méthode connue. Sur quoi  va-t-on pouvoir  s’appuyer ? « 

Réponse de M. le Maire : « il y a deux cabinets compétents qui travaillent dessus ! »

Intervention de M. DE LA TRANCHADE: « les autres communes paieront moins que Saint-Martin puisque nous apportons le tiers du budget et en même temps nous perdons  la maitrise de notre OT ! »

Intervention de M. DE LA CROUEE : «  Suite à des erreurs de gestion de l’OT, nous avons dû le subventionner  et cela fausse le calcul ».

Intervention de M.JAFFARD : « je pense que l’on aurait dû exiger deux chapeaux avec un traitement différent : d’un côté notre EPIC (c’est le seul Epic dans l’île de Ré)  qui sert souvent d’OT de l’île de Ré hors saison parce que nos périodes d’ouvertures sont importantes et  d’un autre côté les autres OT. Les autres  communes  qui vont recevoir une partie de leur taxe de séjour  pourront l’utiliser  pour faire des travaux. Le  fonctionnement de  l’EPIC absorbe la totalité de la taxe »

Réponse de M. Le Maire : on récupère quand même les vides greniers qui nous rapportent 10 000 €.

Réponse de M. JAFFARD: OK mais qui va s’en occuper ? Actuellement c’est Virginie Talineau qui fait ce gros travail.

Réponse de M. Le Maire : La CDC nous versera un contingentement d’heures de personnel de Saint-Martin. 

Intervention de M. DE LA CROUEE : « J’avoue que j’étais prêt à faire un recours contre cette convention mais je ne le ferai pas. Il faudra que la révision soit faite plus sérieusement. Si on ne fait rien, on aura 20 000€ pendant 20 ans alors que les autres communes toucheront 100 000 € tous les ans ».

Intervention de M. DE LA TRANCHADE: « que se passe-t-il si on vote contre ? »

Réponse de M. Le Maire : Ce sont des cabinets spécialisés qui font les comptes et je rappelle qu’actuellement la commune ne touche pas un sous de la Taxe de séjour.

Réponse de M. JAFFARD: vous n’avez pas fait payer de loyer à l’OT et naturellement ce montant ne figure pas dans le calcul de la CDC !

Intervention M. Le Maire : « je n’ai pas le moindre regret en acceptant cette convention ».

Le vote : 4 contre : M. JAFFARD, Mme CELERIER, M.LAGARDE et  M.DE LA CROUEE

 3 abstentions : Mme  K. CORBET,  Mme  DEVAUX-RIBOT et  M. DE LA TRANCHADE. .

Nos commentaires :

 

On ne saura pas ce qu’ont voté les absents mais apparemment ceux qui avaient les pouvoirs les ont fait voter pour. Le conseil municipal a donc  répondu par oui aux deux questions.

Pour une fois nous avons assisté à un vrai débat. La discussion a toujours été calme, chacun respectant la parole de l’autre. De cette discussion, nous avons appris que la commune  n’a  certainement  pas évalué correctement ce que l’EPIC  coûtait au budget communal. Résultat : elle va perdre beaucoup d’argent si le Maire n’arrive pas à convaincre la CLECT  que ce transfert n’est pas équitable.

 Deux dernières remarques :

  • les trois membres de l’opposition avaient déjà étudié le problème en décembre 2014 donc il y a un an et avaient averti  le maire et le conseil…sans résultat apparent.
  • le débat a été animé par  seulement quelques conseillers, les autres n’avaient rien à dire : dommage !

Rue Baron de Chantal : demande de subvention au Conseil Département 17 : Rapporteur M. le Maire

Le maire explique que cette rue nécessite des  travaux sur les réseaux qui sont en très mauvais  état. Ces travaux sont pris en charge par le Syndicat Départemental des Eaux. D’autre part, il n’y a pas de collecteur d’eau pluviale dans la rue d’où des inondations dans certains magasins et une très mauvaise qualité de l’eau du bassin à marée et de la plage. C’est le moment de mettre en place un pluvial et de refaire le revêtement de la rue pour éviter un bi-couche dont les graviers iront dans le port.

Intervention de M. JAFFARD : « je précise que  le marché étant estimé à 560 000 € (et il y  aura certainement des dépassements), qu’un lancement  d’appel d’offres  est obligatoire  non pour les travaux prévus dans un marché à commande mais pour la Maitrise d’œuvre.

Monsieur Baudon,  le Maitre d’œuvre, conduit les travaux de la commune depuis une dizaine d’années.  Même si le montant prévu des travaux  n’est  pas assez important cette année, il faut aussi compter les travaux conduits par Monsieur Baudon les années précédentes. Ce que la commune va faire est illégal. Lorsque l’on avait lancé en son temps un appel d’offres pour les travaux de voierie, Monsieur Baudon n’avait pas voulu y répondre et avait  même menacé de faire un recours contre la commune ! Et  pourtant nous continuons à l’employer ! »

M.BEDNARECK : « nous allons vérifier »

  1. JAFFARD :» vous n’avez qu’à interroger le contrôle de légalité ».

Le Maire  demande au conseil de choisir un projet  parmi les 3 proposés.

Intervention de M. JAFFARD : « Je me suis renseigné auprès du laboratoire des Ponts et Chaussées. J’ai vu qu’un bi-couche  peut tenir entre 2 à 6 ans. Nous n’avons pas l’argent  actuellement pour faire les travaux, ne serait il pas judicieux de faire un revêtement bi-couche pendant 2 ou 3 ans cela permettrait de prendre son temps pour faire le choix et de faire participer les riverains qui sont très concernés par ces revêtements. Et aussi d’économiser  pendant ce temps pour avoir l’argent du financement de la rue »

Réponse de M. GARCIA: il faudra décaper la rue dans 2 ou 3 ans et cela coûtera plus cher.

Intervention de M. BEDNARECK : « nous pouvons recourir à l’emprunt de 100 000 € »

  1. JAFFARD bondit : « on a renégocié nos emprunts en y perdant beaucoup d’argent (550 000 €) parce que l’on ne pouvait pas emprunter et maintenant vous nous dîtes que l’on peut emprunter ! »

M.BEDNARECK : oui, j’ai vu que l’on pouvait emprunter.

  1. le maire : il nous faut choisir un projet parmi les trois que vous avez car le montant des travaux dépend du projet comme la demande de subvention.

Il décrit les 3 projets.

C’est alors que Jean-Pierre GOUMARD intervient  sans demander la parole, aussitôt on lui demande de se taire mais il répond que lorsqu’il a quelque chose à dire, il ne peut pas se taire. « Ce que vous faites ce soir est scandaleux. Vous allez choisir un projet sans consulter les riverains qui tous les jours pratiquent leur rue. Le choix du revêtement  peut avoir un impact important sur leur vie en particulier selon les bruits de roulement qui peuvent les empêcher de dormir. C’est le cas des riverains de la rue de l’hôpital, qui a été ratée. D’ailleurs, si nous sommes consultés, il se peut très bien que l’on approuve le projet ! Vous ignorez les administrés parce que vous êtes élus. C’est scandaleux »

Le conseil ne l’écoute pas et vote sans tarder le projet n°3.

Les trois membres de l’opposition  votent contre.

Nos commentaires :

La proposition de M. JAFFARD était de bon sens  car la commune n’a pas les moyens de financer ces travaux sans emprunter. Or elle a déjà une dette énorme qui grève son budget. Cette proposition intelligente n’a pas été pas entendue ni comprise  par les membres de la majorité. De plus, dans le contexte  actuel où toutes les collectivités voient leurs dotations diminuer, la commune n’est pas sûre d’avoir une subvention du département.  Le conseil départemental pourra  refuser  la subvention car les  travaux seront en cours. D’après nos renseignements, ce ne serait  pas la première fois que la commune passerait  à coté d’importantes subventions  parce qu’elle démarre les travaux avant l’arrêté de subvention…Cette précipitation nous coûte certainement cher.

Pour revenir à la participation des riverains, ceux-ci ont reçu du Maire un courrier les avertissant qu’il y aurait une réunion pour les informer (c’est bien)…d’un projet déjà choisi sans qu’ils aient le droit  de donner leur avis (c’est moins bien) !

Travaux de mise en accessibilité : demande de subvention au conseil départemental : rapporteur M. le Maire

En 2016 sont programmés les travaux d’accessibilité pour les écoles maternelle et élémentaire ainsi que  l’accueil de loisirs.

Le total des travaux se monte à 55 794 euros mais il y a des devis qui manquent, donc le total  sera  plus élevé.

Le maire, compte – tenu de l’urgence à demander la subvention, met au vote la demande de subvention.

«  Avis Favorable » unanimité

Nos commentaires :

Les conseillers acceptent  la demande de  subvention sans savoir le montant  exact des travaux !

Il aurait été mieux de savoir le montant total des travaux avant de demander la subvention mais nous comprenons le maire : si on veut faire les travaux en 2016, il est grand temps de demander la subvention.

SDER : Travaux d’éclairage public – Budget du port

  1. Garcia indique au conseil qu’il y a deux projecteurs vétustes à remplacer aux casemates pour un total de 2711 euros avec une participation de 50% du SDER et un remboursement en 5 ans à taux 0.

«  Avis Favorable » unanimité

QUESTIONS DIVERSES

Comme d’habitude,  M. Le Maire oublie de  demander  au public s’il a des questions – comme cela se fait ailleurs après les interventions des élus à la fin d’un conseil municipal. Si à la fin du conseil, le Maire demandait au public s’il a des questions, cela aurait évité, ce jour là, l’intervention intempestive de JP Goumard  au cours du conseil.