COMPTE-RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 2 JUILLET 2018

COMPTE-RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 2 JUILLET 2018

Ordre du jour :

Temps travail des services municipaux

Mise en place d’un système d’astreintes pour les parkings

Adhésion au service chômage du centre de gestion de la Charente-Maritime

Décisions modificatives pour le budget du Port

Location d’un local à poubelles du marché pour un restaurateur.

Réfection de voirie : rue Emile Atgier

Réhabilitation de l’Hôtel de Clerjotte

Convention avec Orange pour l’installation de l’antenne mobile

Immeuble cours Pasteur : société Vauban club – renouvellement du bail commercial.

Etude sur le dragage du port

Marché à bons de commande de voirie

POUVOIRS

B.Martin à M. le Maire

M.Clouet à C.Zély

F.Corbet à M.de la Tranchade

Adoption des procès verbaux  des deux précédents conseils.

Luc de la Tranchade demande une rectification  du compte-rendu de mai. Il n’a jamais dit ce qui est écrit, d’ailleurs la phrase est incompréhensible. Le Maire coupe court et déclare que ce compte-rendu sera revu et adopté à la prochaine réunion. M. Bednarek annonce une autre réunion du conseil au mois de juillet.

A/ PERSONNEL

1) Temps de travail des services municipaux

Monsieur Bednarek, comme d’habitude, lit  très rapidement les tableaux des temps de travail des  services que les conseillers ont sous les yeux.

Après deux remarques pertinentes de G. de la Crouée et HP Jaffard sur des fautes de frappe, les horaires sont adoptés à l’unanimité.

 

Nos commentaires :

Pourquoi cette lecture alors que les conseillers ont le texte sous les yeux, qu’ils savent lire  et que le public ne peut retenir aucun nombre ? La lecture à ce rythme montre bien qu’elle n’est pas faite pour le public. Alors pour qui ? Nous voyons bien que la réunion publique du conseil étant  obligatoire par la loi, les élus s’y soumettent mais n’ont  pas une réelle volonté d’informer les présents. 

Que retiendrons-nous ?

Les temps de travail sont annualisés ce qui parait normal dans une cité touristique où  la quantité de travail des services dépend de la fréquentation de la commune.

2) Mise en place d’un système d’astreintes pour les parkings

  1. A.Bednarek rappelle qu’un système d’astreinte est mis en place pour les parkings de la Courtine, Vauban et Bastion. Il y a lieu de dépanner les automobilistes en cas de panne des bornes, tickets démagnétisés ou perdus. La police municipale gère tous les problèmes pendant ses heures de travail. Il serait souhaitable d’envisager que les agents municipaux  et les élus de permanence puissent intervenir  lorsque la police a terminé son service.

Lorsqu’une personne est d’astreinte, elle a l’obligation d’être à son domicile ou à proximité. L’indemnité est de 110 € pour une semaine.

S’en suit une longue discussion qui, comme toujours, est difficile à suivre parce que certains élus  interviennent sans attendre que celui qui parle ait terminé son intervention.

  1. B.Garcia pense que la commune devrait équiper les parkings d’un lecteur de plaques d’immatriculation. Ce serait plus pratique mais nous n’avons pas compris pourquoi.
  2. A.Bednarek pense que l’on devrait améliorer le niveau de la rémunération.

HP Jaffard pense que la sortie libre après 3 h du matin permettrait d’éviter les astreintes sans réelle perte pour la commune puisqu’il y a peu de sorties à partir de cette heure jusqu’à 7 heures.

  1. B.Garcia n’est pas d’accord et prétend que cela représente une perte de 6 à 7000 € par parking sans toutefois justifier son calcul.

Discussion sur l’externalisation de la gestion des appels.

F.Célérier fait remarquer que puisque la police est présente la nuit en juillet/août, l’astreinte n’interviendra qu’en septembre. La Maire approuve et pense que les adjoints devraient  aussi intervenir.

  1. le Maire indique qu’il a lui-même expérimenté le système actuel et pense que l’on peut avec le personnel  gérer ces astreintes. Il pense que le matériel a pris de l’âge et qu’il faudra le moderniser.
  2. A.Bednarek précise que l’astreinte se fait sur la base du volontariat.

Le conseil après cette discussion accepte le régime  suivant :

– astreinte du lundi au vendredi de 18h à 8 h et le week-end du vendredi à 18 h jusqu’au lundi 8 h.

– la durée d’intervention est considérée comme un temps de travail effectif y compris le temps du déplacement.

–  les agents sont avertis par l’interphone de chaque parking  et disposent d’un téléphone mobile

–  les astreintes peuvent être faites par tous les agents  titulaires, stagiaires et non  titulaires.

–  la rémunération est de 110 € par semaine d’astreinte.

3) Adhésion au service chômage du centre de gestion de la Charente-Maritime.

  1. A.Bednarek explique que le centre de gestion de la fonction publique de Charente-Maritime peut effectuer le calcul des allocations de chômage pour le personnel des communes. Pour cela il convient de passer une convention avec le centre de gestion. Il donne différents tarifs d’intervention (100 € pour une étude et la simulation, 10 € pour un conseil juridique, 40 € pour un licenciement…). Durée de la convention 1 an renouvelable par tacite reconduction. Résiliation à tout moment.
  2. F.Célérier demande si l’agent concerné est fonctionnaire territorial. Le Maire lui répond : oui. Elle est très surprise de l’utilité de cette convention car, à sa connaissance, les collectivités ne cotisent pas au chômage. La secrétaire générale intervient alors pour préciser qu’un agent peut toucher le chômage pendant deux ans.

Accord unanime du conseil.

B/ FINANCES

  • Budget annexe du port
  1. B. Bednarek demande au conseil de procéder aux ouvertures et modifications de crédit suivantes :

– modification de l’inscription d’un emprunt de 157 899 euros qui n’avait pas été noté sur la bonne ligne du budget.

– inscription d’une dépense d’acquisition de matériel de 10 000 euros prise sur la ligne Travaux sur le patrimoine (on se rappelle que la ligne Travaux sur le Patrimoine était en réalité de l’argent mis de côté au budget sans projet réel de dépense).

Accord unanime du conseil.

  • Tarif 2018 Marché couvert et marché extérieur.

Monsieur Bednarek rappelle que le m linéaire pour le marché couvert est  de 771 € HT par an et  que celui du marché extérieur  est de 1.75 €  par jour avec un minimum de perception de 10 €.

Il convient aujourd’hui de fixer la location d’un espace dans  le local à poubelles  réfrigéré  du Marché pour des entreprises extérieures. La location serait de 100 €  par an pour un espace correspondant à 2 conteneurs.

Le maire est obligé d’expliquer pourquoi il est proposé à un restaurateur de mettre ses poubelles dans le marché.

Le propriétaire du SKIPPER  possédait une maison rue Jean-Jaurès à côté du marché et le restaurant pouvait  y entreposer ses poubelles. Cette maison a été vendue  et les poubelles se sont retrouvées dehors sur le trottoir (le restaurant n’ayant pas de local à poubelles).  Le maire pour une question d’hygiène et d’esthétique avait alors autorisé le restaurant à construire un appentis  sur le trottoir pour cacher les poubelles.  Il se trouve qu’un propriétaire de la copropriété au-dessus du marché n’arrive pas à vendre son appartement car il a vue sur le local à poubelles. Il demande donc à la commune de faire supprimer cet appentis  qui a été construit en toute illégalité par rapport au droit en urbanisme. Le Maire a donc proposé au restaurateur de mettre ses poubelles  dans le local du marché moyennant une location de 100 € par an !!!

HP Jaffard fait remarquer qu’on demande au conseil de voter le tarif mais sans que celui-ci ait vu la convention. Il aurait aimé la connaître avant de voter.

Luc de la Tranchade fait remarquer que c’est la porte ouverte à d’autres demandes. Le maire répond que tous les autres restaurants ont un local à poubelles donc il n’y a pas de risque d’avoir d’autres demandes. Luc de la Tranchade  ajoute qu’un restaurateur pourra  supprimer son local à poubelles pour gagner de la place et demander à mettre ses poubelles au marché.

G de la Crouée préfère aussi que l’on  n’aille pas dans ce sens : la commune n’a pas vocation à gérer les poubelles des  restaurants.

HP Jaffard est d’accord et pense qu’il y a des moments où il faut savoir dire non.

Le maire très embarrassé ne met pas au vote. Le conseil apparemment n’a pas pris de décision et reporte sa décision au prochain conseil.

Nos commentaires :

Le conseil a perdu beaucoup de temps en discussion pour …ne pas prendre de décision. Cette location d’un local à poubelles à un restaurateur dans la Marché n’avait pas été  certainement  débattue en commission. C’est le Maire qui, apparemment, a géré l’affaire. Voilà deux fois qu’il veut dépanner ce restaurateur qui n’est pas dans la légalité. Est-il dans son rôle ? Rendre service est une qualité mais à condition que cela n’ait pas des conséquences dommageables pour la commune.

 En effet la règlementation précise :

Les déchets alimentaires doivent être séparés des denrées alimentaires dans des locaux spécifiques et être entreposés dans des conteneurs fermés.

Les locaux de stockage des déchets doivent être propres et exempts de parasites ou d’animaux.

Pour lutter contre les nuisances olfactives, le restaurant doit disposer d’un local à poubelles indépendant et d’un conduit séparé pour les cuisines où a lieu la cuisson.

Nous n’avons pas trouvé de texte obligeant un restaurant à disposer d’un local à poubelles mais le restaurateur a les mêmes obligations que le particulier : il doit garder ses poubelles chez lui et les sortir la veille du ramassage. La commune doit l’exiger. De toute façon, tout vrai restaurateur devrait avoir ses poubelles dans un local réfrigéré vis-à-vis de son personnel,  de ses voisins et même de ses clients. Nous sommes très surpris que le Maire propose cette solution.  Si elle était provisoire, ce serait acceptable mais ce n’est pas le cas. L’autorisation qu’il avait donnée de construire en dur le local à poubelles sur le domaine public communal était déjà surprenante. Nous espérons que le conseil n’ira pas dans le sens du Maire et qu’au contraire, il exigera du restaurateur  qu’il fasse son affaire  de ses déchets. Luc de la Tranchade a raison : il y a un risque à d’autres demandes.

C/ ADMINISTRATION GENERALE

  • Réfection de voirie : rue Emile Atgier
  • Le Maire informe le conseil que les travaux de la voirie de la rue Emile Atgier sont prévus pour le premier trimestre 2019. Les travaux de réseaux devant intervenir en octobre 2018.

Il rappelle que les travaux de voirie sont soumis à déclaration préalable (c’est notre association qui lui avait appris) et il demande donc l’autorisation de déposer le dossier d’autorisation et  de signer l’arrêté.

Le conseil donne son accord sans avoir vu les plans mais le maire promet de les montrer. Le maire précise qu’elle sera en bitume avec des trottoirs au niveau de la chaussée comme celles qui viennent d’être refaites.

Nos commentaires :

La rue Emile Atgier est comme beaucoup de rues de la commune : elle a besoin d’être  refaite.  Mais pourquoi cette rue alors qu’elle est moins dégradée que certaines autres rues du centre de la commune ?  Les quais,  les parkings du Bastion et de la Courtine, l’avenue Bouthillier ont été entièrement rénovés,  était-il urgent de refaire en priorité cette petite rue le long de la Barbette ? Toute la partie de la commune très touristique par sa fréquentation (le port) sera nickel, les habitants qui habitent les rues des Charitains, cours Dechézeau, cours Toiras, rue des Gabaret, rue Carnot, rue Aristide Briand, des Gouverneurs… attendront.

On nous dit que le choix de la rue dépend du syndicat départemental d’assainissement. C’est certainement vrai mais la commune ne peut-elle pas intervenir pour influence le choix ? L’assainissement des rues que nous venons de citer date de la même année que celui de la rue Atgier.

D’après nos informations, la rue Atgier sera refaite avec des trottoirs au niveau de la chaussée. Il faudra donc mettre des poteaux, des barrières pour éviter le stationnement sur les trottoirs des voitures ! Une aberration !

  • Réhabilitation de l’Hôtel de Clerjotte

C’est Philippe Villeneuve, architecte en Chef des Monuments Historiques qui aura la maîtrise d’œuvre de ce programme.

3 tranches sont prévues :

Tranche 1 : 693 022 € TTC

Tranche 2 : 833 723 € TTC

Tranche 3 : 284 731 € TTC soit un total de 1 811 476  €

Coût de la première phase : Travaux 693022 + Maîtrise d’œuvre 44 720  = 737 742 €

Les subventions sont maintenant connues :

DRAC : 35%, Région : 15 % avec un plafond de 50 000 €

Département : 20 %  Réserve parlementaire de M. Falorni : 20 000 €

Reste à la charge de la commune : 329 578 €

Accord du conseil unanime.

  • Convention avec Orange pour l’installation de l’antenne mobile

Le  maire informe le conseil qu’il a enfin obtenu l’autorisation des Bâtiments de France de placer cette antenne sur un socle béton à côté de la discothèque le Bastion sur un terrain communal au lieu de la mettre sur une remorque à la Barbette comme c’était proposé, solution qui nécessitait des haubans.

Il convient de signer une convention tripartite entre Orange,  la commune et la société Vauban Club (c’est la société qui gère la discothèque du Bastion, sur un terrain communal) Hauteur du pylône : 12 m surface concédée 5 m2

Le tarif appliqué sera celui voté en décembre 2017 : 1.57 € par m2 et par jour soit 1390 € nets.

La consommation électrique sera payée à la société Vauban club par Orange.

Le contrat est prévu pour 6 mois mais normalement l’antenne fonctionnera jusqu’au 30 septembre soit un peu plus de 3 mois.

Cette antenne est provisoire en attendant l’installation d’une antenne plus puissante  à l’hôpital peut-être dans une fausse cheminée.

  1. F.Bouthiller rappelle que le contrat entrera en vigueur rétroactivement puisqu’elle fonctionne depuis le 22 juin et qu’il y a un problème de responsabilité à voir avec notre compagnie d’assurance.

G de la Crouée fait remarquer qu’il y a une faute de saisie dans le texte communiqué pour le conseil : c’est une surface de 6 m2 (pourtant le total de 1390 € semble avoir été calculé sur 5 m2 !).

Accord du conseil pour signer la convention.

Nos commentaires :

Le projet d’une antenne plus puissante sur le toit de l’hôpital fait fi des craintes émises par certains scientifiques sur l’exposition aux ondes électromagnétiques. L’hôpital abrite un EHPAD (bien sûr les personnes sont âgées, alors …) mais aussi une unité de médecine et  les écoles primaires et maternelles sont très proches. Orange sent bien l’inquiétude de la population car dans la convention, il consacre 3 pages à la règlementation actuelle sur les champs électromagnétiques. Il cite un aide mémoire de l’OMS, un avis du comité des risques émergents et nouveaux (SCENIHR), un rapport de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement et du travail), une fiche Antenne relais du gouvernement de janvier 2017, les dernières campagnes de mesures de l’ANFR (Agence nationale des Fréquences), une note ministérielle du 9 mai 2017, un décret du 3 août 2016. Ce dernier définit les règles de prévention contre les risques pour la santé  et la sécurité des travailleurs exposés aux champs magnétiques.

Le décret démontre donc qu’il y a bien un risque. Rappelons aussi que les poteaux du stade supportent plusieurs antennes relais juste au-dessus des terrains et des élèves du collège !

Aucun conseiller n’a évoqué le problème du risque sur la santé de la proximité de ces antennes relais.

Reconnaissons  que le maire a raison de dire que si la population  veut avoir des conditions de réception correctes pour son téléphone mobile, elle ne peut plus protester contre la proximité des antennes !

  • Immeuble cours Pasteur : société Vauban club – renouvellement du bail commercial.
  1. le Maire informe le conseil que le bail commercial des locaux qui abritent la discothèque, terrasse et parking plus une activité supplémentaire de restauration est arrivé à son terme le 31 décembre 2017 et qu’il convient de le renouveler.

Après d’âpres négociations avec le gérant, Monsieur le Maire propose de fixer le loyer à 50 000 € par an. Jusqu’en 2017 le loyer était établi à 5 % du chiffre d’affaire avec un minimum de 39 000 € sans indexation.

L.de la Tranchade : c’est un bail 3,6,9 ?

  1. A.Bednarek répond par l’affirmative et dit que le loyer n’a jamais dépassé 42 000 €.
  2. L.de la Tranchade : il serait peut-être nécessaire de comparer ce loyer avec celui que nous demandons au bar de la Cible, les surfaces n’étant pas les mêmes.

G de la Crouée : il a lu le bail et contrairement à ce qui a été dit : le loyer était indexé dans le précédent bail. En appliquant cette indexation, ce n’est pas 39 000 € que l’on aurait dû percevoir mais 46 000 €. L’augmentation proposée est donc minime.

  1. F.Bouthillier : il faut indexer, c’est le cas de tous les baux commerciaux.

G de la Crouée propose un loyer de 10 % du chiffre d’affaire avec un minimum de 50 000 €.

B.Garcia a lu le bail, il y a 10 ans mais se rappelle que c’est un bail pour un restaurant avec en annexe un dancing.

  1. le Maire reconnait que le Bastion ne fait pas de restauration donc ne remplit pas les clauses du bail mais le propriétaire a une activité de restauration ailleurs (restaurant La Maison sur la route de la Couarde)

Il propose 50 000 € plus indexation sur les indices des baux commerciaux.

G de la Crouée : il s’est renseigné et affirme  ce loyer est ridicule par rapport au loyer d’une autre discothèque. Il conclut en disant que la commune cherche de l’argent pour faire ses travaux (rue Atgier 250 000 €) mais qu’à chaque fois qu’elle peut en gagner, elle refuse de le faire.

Le vote : contre 1 (de la Crouée) 4 abstentions (les 3 de l’opposition et K. Corbet)

Nos commentaires :

Nous n’entrerons pas dans le débat du montant du loyer mais si G de la Crouée dit que celui-ci est ridiculement bas, nous avons le sentiment qu’il peut le prouver. Il n’a pas voulu dévoiler le loyer de l’autre boite de nuit : dommage.

Nous ajoutons que ce bail du Bastion a parfois été renouvelé en catimini par certains maires. Patrice Déchelette a été clair et a  tenu à en débattre avec son  conseil municipal.  

  • Etude sur le dragage du port

B.Garcia explique au conseil qu’une étude sur le dragage du port doit être réalisée et que celle-ci sera confiée à l’UNIMA. Le coût est estimé à 15 800 € TTC (aucune participation de la communauté de communes comme indiqué dans le dossier du conseil. A. Bednarek reconnait une erreur de « copier/coller ».

Accord unanime du conseil

Nos commentaires :

Normalement, la gestion du port ne sera plus communale mais départementale en 2019 aussi nous ne comprenons pas que la commune lance cette étude aujourd’hui pour des travaux qui ne seront plus de son ressort. C’est évidemment sympathique vis-à-vis d’un conseil  départemental qui  prend le port contre l’avis du conseil municipal. Bien sûr  la dépense sera prise sur le budget du port mais ne pouvait-on pas disposer de cette somme pendant que nous sommes en capacité de le faire (jusqu’au 1/01/2019) pour faire des travaux que le département ne voudra peut-être pas réaliser ? 

Classement de parcelles privées de la commune dans le domaine public.

Il s’agit pour toutes ces parcelles de morceaux de voirie qui desservent des habitations ou des commerces et qui par leur niveau d’entretien et leur utilisation sont assimilées à la voirie communale publique. Ce passage dans le domaine public est dispensé d’enquête publique. Cette opération n’a pas pour conséquence de porter atteinte aux fonctions de desserte ou de circulation des voies.

Nos commentaires :

Ces opérations de classement dans le domaine public sont positives dans la mesure où les parcelles sont maintenant inaliénables sauf à faire des procédures lourdes et longues. C’est donc une très bonne décision.

D/ MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX

Le marché à bons de commande de voirie avec l’entreprise Colas conclu en février 2015 arrive à terme le 4 février  2019.  Il convient donc dès à présent d’engager une procédure de consultation  afin de conclure un accord cadre à bons de commande de 4 ans à partir du 5 /02/2019 jusqu’au 4/02/2023 pour un montant total sur cette durée de 3 600 000 € HT.

Accord unanime du conseil.

E/ QUESTIONS DIVERSES

  1. Informations du Maire sur les travaux effectués par les services municipaux.

Le maire donne la liste des travaux effectués dont certains grâce à l’achat du tractopelle (clin d’œil à  HP Jaffard qui avait critiqué cet achat).

Nos commentaires :

Nous n’avons pas pu noter tous les travaux effectués. La liste était longue et montre que le personnel travaille sous la direction de Christophe Rangin. Le maire a raison de les citer car on entend souvent des critiques non fondées sur le personnel communal.

A été citée l’implantation de trois poteaux pour attacher les banderoles à l’entrée de la commune. Nous avons toujours été contre ces banderoles sur le monument historique qui est le glacis classé au patrimoine de l’UNESCO. Nous le sommes encore plus puisque l’installation de ces trois mâts permet l’affichage de 6 banderoles (au lieu de trois)  dont certaines vont être permanentes et sont souvent  venues d’autres communes ! C’est un pied de nez fait au classement de l’UNESCO.  C’est incroyable que les bâtiments de France qui interviennent dans des permis pour des détails laissent faire ce type d’affichage sur un monument classé.

  1. Sens unique de la rue Aristide Briand
  2. de la Tranchade pose la question : quel était le problème qui a motivé cette interdiction de rentrer dans la commune par cette rue ?

Le maire répond que c’est pour un problème de sécurité. A la porte des Campani se croisaient les voitures au milieu des piétons et des vélos. C’était dangereux et il fallait  bien faire quelque chose.

G de la Crouée : ça va chauffer dans le quartier. Il y a une pétition en cours.

Le Maire : oh, à chaque fois que l’on change quelque chose, il y a toujours des gens qui sont contre. Nous l’avons vu avec le stationnement payant. S’il fallait les écouter, nous ne ferions rien. De toute façon, les gens râlent sur le moment puis  se calment.

L . de la Tranchade : le problème c’est que pour rentrer dans le centre ville tout va passer rue de l’hôpital. Cette rue dont les riverains ont déjà  des  problèmes de bruit et de vitesse va voir les nuisances  augmenter.

HP Jaffard et  Karina Corbet pensent comme L. de la Tranchade que c’est un report de circulation vers la rue de l’hôpital et que la décision n’est pas très sympathique pour les riverains de cette rue.  K. Corbet témoigne de la vitesse excessive de certains automobilistes entrant dans la rue de l’hôpital. L’arrivée des voitures venant de la porte des Campani va augmenter le danger à l’entrée de cette rue. On a déplacé l’insécurité.

Le maire affirme qu’il fait un essai qui pourra être abandonné si cela pose des problèmes.

Nos commentaires :

Les problèmes de nuisances de la rue de l’hôpital ne semblent pas préoccuper beaucoup de conseillers municipaux car  la plupart ne sont pas intervenus dans ce débat lancé par L. de la Tranchade. Nous n’avons remarqué que les interventions de HP Jaffard, G ; de la Crouée et K. Corbet. La qualité de vie des habitants ne semble pas  intéresser les autres. Ils n’ont pas conscience des nuisances sonores diverses ou pensent  qu’une station touristique a des nuisances inévitables. Il faut faire avec. Ils habitent pour la plupart dans des rues tranquilles (le Maire en particulier) ou extra-muros. Ils ne se sentent donc pas concernés. La conséquence c’est qu’il y a des rues qui deviennent inhabitables (circulation intense ou commerces bruyants). Certaines communes essaient de revitaliser leur centre ville mais à Saint-Martin, on fait fuir les habitants permanents de certaines rues.

Certes la circulation dans la rue Aristide Briand sera moins dense donc moins dangereuse pour les cyclistes et les piétons. Mais cette interdiction de rentrer par cette rue va reporter le danger à la sortie de la rue du rempart. Il y a déjà un problème avec les vélos qui sortent en sens interdit de la rue de l’hôpital, ceux qui sortent de la rue des remparts et traversent la rue de l’hôpital pour aller vers le port, les voitures qui prennent trop large en sortant de la rue du rempart. Celle-ci, par son étroitesse, rend aussi difficile le passage de front des vélos et des voitures. Une plus grande fréquentation automobile rue du rempart va augmenter le risque pour les cyclistes. Le maire a dû y réfléchir avant de prendre sa décision.

  1. Passerelle plage de la cible :

G de la Crouée demande que l’on mette une pancarte « cyclistes pied à terre » car les vélos sont dangereux pour les piétons.

Nos commentaires :

Les vélos sur les trottoirs rue de l’hôpital, rue  Kemmerer, rue Lapasset, rue du Père Ignace, rue Baron de Chantal sont dangereux pour les piétons. La commune a mis des panneaux : « Cyclistes pieds à terre, trottoirs interdits aux vélos ». Constat : le trottoir étant au niveau de la chaussée et plus confortable pour les cyclistes, les panneaux ne sont pas respectés. Mais on continue à faire les trottoirs au niveau de la chaussée. Dans une rue uniquement piétonne, cela se comprend mais dans une rue mixte, c’est incohérent.

  1. Toiture de la Poudrière

HP Jaffard signale que la toiture est dans un triste état et qu’il serait bon de prévoir son ravalement.

Il ajoute que dans la nuit de samedi à Dimanche un feu d’artifice a été lancé à 1h 15 du matin. Le Maire avait-il donné l’autorisation ? Le Maire répond qu’il n’est pas au courant.

  1. Terrasses du port
  2. de la Tranchade revient sur le problème qu’il avait signalé du non respect du passage piéton le long des terrasses. Il a rencontré celui qui gère le restaurant de la Paix qui lui a dit qu’il avait toutes les autorisations du Maire ! Il insiste sur le problème de sécurité des piétons et des PMR qui sont rejetés sur la route. Or même lorsque le port est fermé à la circulation, des voitures qui ont le badge circulent. C’est un gros problème de sécurité.

Le Maire répond qu’il va travailler sur ce problème.